Notre Histoire

Les origines du nom

Saint-Barthélemy vient d’un saint, nommé Barthélemy. Saint-Barthélemy est un démembrement de l’ancienne paroisse primitive de Baud. La paroisse de Saint-Barthélemy est en fait une ancienne trève de Baud et dépendait autrefois du doyenné de Porhoët. Saint-Barthélemy est érigé en paroisse en 1871. La commune de Saint-Barthélemy n’existe que depuis le 17 juillet 1867, date où son territoire est détaché de celui de Baud.

La création de la Commune en détail


Les menhirs de Kernas. © Gildas Jan.
Quelques traces de la civilisation mégalithique, de l’âge de fer, de l’époque romaine sont encore visibles sur notre commune mais son histoire commence réellement au XVII ème siècle. Saint-Barthélémy devrait son nom à un saint du même nom. 
Ancienne « trève » de la commune de Baud, Saint-Barthélémy devient commune à part entière le 17 juillet 1867. Elle est érigée en paroisse en 1871. Depuis 1860, l’obstination de ses habitants se trouvant trop éloignés du centre de Baud, leurs nombreuses démarches ont abouti à une décision favorable du Conseil d’Etat et de l’empereur Napoléon III.. Les premières élections municipales ont lieu le 22 septembre 1867.
Depuis 1836 déjà, les quelques fermes établies sur ce territoire s’ouvrent aux communes voisines par le biais de l’ouverture d’une route départementale reliant Baud à Guéméné par Melrand. C’est alors que commence l’extension du village. 
Voici quelques dates importantes qui nous aident à mieux comprendre l’évolution de notre commune : 
– 1867 : Saint-Barthélémy devient commune à part entière 
– 1871 : * détachée du doyenné de Porhoët, Saint-Barthélémy devient paroisse 
* transfert du cimetière route de Melrand 
– 1879 : construction d’une mairie-école rue de la gare 
– 1895 : nouvelle église paroissiale 
– 1912 : destruction de l’ancienne chapelle .
Avec la construction de la nouvelle église, le centre du village se déplace au sud, au détriment du noyau initial appelé aujourd’hui « vieux-bourg ». Hormis le bourg, Saint-Barthélémy se déploie en 5 quartiers :  Saint-Adrien, Saint-Corentin, Saint-Fiacre, Saint-Guen, Saint-Thuriau. 
Des traces de périodes très antérieures sont encore visibles : 
• « les menhirs de Kernars » (néolithique) et « la stèle gauloise de Khérel » (âge de fer »). Il s’agit d’une stèle hémisphérique de près de deux tonnes. 
• « Les bracelets de Kerru », « la villa de Libihan » et « le souterrain gaulois de la Villeneuve ».Depuis, la commune de Saint-Barthélémy n’a cessé de s’accroitre pour acquérir sa physionomie actuelle.

 
 

Quelques dates clefs

En 1891, sa superficie est de 2192 hectares et sa population est de 1760 habitants.

 

À découvrir

La chapelle Saint-Adrien (XV-XVIème siècle)
 

Achevée vers 1565 (date gravée sur une boiserie), cet édifice est en forme de croix latine, avec un choeur à chevet plat, très enterré à l’extérieur. L’édifice présente, au choeur, deux colonnettes engagées qui semblent attendre une arcade. La décoration extérieure des rampants, des contreforts et des portes est toute flamboyante. Au-dessus du portail occidental, une petite fenêtre en plein cintre, très ébrasée, semble indiquer l’existence d’une construction antérieure.

Les autres fenêtres sont en tiers-point avec réseaux flamboyants ou dessinant des fleurs de lis. On y voit quelques fragments de vitraux du XVIème siècle avec des écussons aux armes de Bretagne, Cadoudal, Rimaison et Le Sénéchal. La chapelle est couverte d’une charpente aux entraits à têtes de crocodiles et aux sablières finement sculptées d’animaux et de personnages, avec les armes de Baud et de Kerméno. L’édifice abrite deux fontaines.

A l’intérieur de la chapelle se trouve un jubé en bois sculpté du XVI-XVIIème siècle récemment restauré et représentant les douze apôtres, ainsi qu’une tribune à panneaux également sculptée de personnages (XVIIème siècle). Le lambris peint de la voûte au-dessus du choeur date du milieu du XVIème siècle : il représente deux grandes scènes du martyre de saint Adrien. Sources : http://www.infobretagne.com.

 
 

Carte d’identité

Situation

Ses limites sont : au nord, un ruisseau qui le sépare de Pluméliau, à l’ouest, le Blavet, qui longe Melrand et Quistinic, au sud, le ruisseau de Saint-Adrien, qui le sépare de Baud, et à l’est, le même ruisseau qui le divise de Guénin.

Population et superficie

Population : 1205 habitants

Superficie : 21.9 km2

Nom des habitants : Bartholéméen , Bartholéméenne