Les Chapelles

ST Adrien

 La Chapelle Saint Adrien

 

La chapelle Saint-Adrien est édifiée à la fin du 15e siècle par les Rohan dont les armes figurent au chevet de la chapelle et sur la porte du bras sud, bûchées. La datation est étayée par les sablières, du même auteur que celles, datant des années 1480, de Notre-Dame de Quelven en Guern. Y figurent les armes des Rohan, possesseurs de la seigneurie de Baud depuis la fin du 15e siècle, ici alliées à celles de la famille de Baud, pour asseoir leur légitimité en ce lieu. A la date de 1565 lue à l’intérieur pourrait correspondre plusieurs interventions comme la construction de la sacristie, la reprise de certaines ouvertures ainsi que la mise en place de vitraux : certains fragments conservés portent les armes des Rimaison, encore présents ici à une époque où la famille de Rohan s’est effacée. En 1937, la maîtresse-vitre est déposée ainsi que la verrière du transept sud représentant la scène de la Passion. Le meneau de la fenêtre sud est alors refait à cette occasion. La verrière du transept nord déposée à une date inconnue (1937 ?) représentait l’Annonciation, celle de la nef sud représentait la Trinité. Le retable majeur, déposé depuis le début du 20e siècle, occultait en partie la maîtresse-vitre dont la baie est partiellement bouchée. Au 19e siècle, une voûte en plâtre vient dissimuler les lambris de couvrement jusque dans les années 1970 où ils sont dégagés au-dessus du choeur et refaits sur la nef.

La chapelle adopte un plan en croix latine à chevet plat très enterré, percé d’une grande baie fleurdelisée. Les murs construits en pierre de taille sont enduits à l’intérieur. L’ensemble est couvert d’un lambris de couvrement. L’originalité de l’édifice réside dans l’adaptation du plan au site dont le terrain très dénivelé a nécessité la construction d’une sacristie en appentis au nord de la nef. Une cheminée et un escalier en bois menant au comble sont aménagés dans cette sacristie. Chaque pignon est cantonné de contreforts talutés obliques. Un clocheton en charpente surmonte le pignon ouest.

Historique des travaux

Année 2012

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ST Fiacre

La chapelle d’origine remonte à la fin du 14e siècle ou au début du 15e siècle, en témoignent la porte en arc brisé et la fenêtre à arcs trilobés jumelés percées au sud. Le changement de mise en oeuvre visible à peu près à mi-longueur de l’édifice (passage du moellon à la pierre de taille) marque le départ de l’extension réalisée au début du 17e siècle dans le but d’agrandir la chapelle vers l’est et de refaire le chevet. C’est également de cette période que date la porte ouest en plein cintre. Les fenêtres en arc brisé qui éclairent le choeur semblent en revanche être des remplois du 16e siècle. Des reprises importantes ont lieu au 19e siècle et dans la seconde moitié du 20e siècle : adjonction d’une sacristie au nord de l’édifice, réfection du clocher et du pignon ouest après son effondrement en 1952. La chapelle Saint-Fiacre présente un plan rectangulaire à nef unique en moellon terminé par un long chevet à trois pans en pierre de taille couvert d’un toit à croupe polygonale. La nef correspond à la partie la plus ancienne de l’édifice, elle est dallée de schiste taillé en pierre de taille et couverte d’un toit à pignon découvert. Le massif très épais du mur sud est percé de deux baies : une porte en arc brisé à moulures multiples retombant sur des colonnettes à base et chapiteau ; une fenêtre à deux lancettes. Le choeur, plus tardif, est éclairé par trois baies en arc brisé. Une sacristie en moellon de schiste et granite couverte en appentis est adjointe au nord. Au sud, le massif épais du 15e siècle présente une extrémité arrondie en pierre de taille qui laisse imaginer l’existence d’un ancien bras de transept. La porte sud en arc brisé sur chapiteaux et colonnettes est très comparable à celle de la chapelle Saint-Guen.

ST Guen

La chapelle Saint-Guen possède une double titulature : on y honore à la fois Saint Guen et Saint Méen dont le patronage semble avoir prédominé aujourd’hui. De la fin du 14e siècle ou du début du 15e siècle, seule subsiste la porte sud en arc brisé avec piédroits à colonnettes et chapiteaux. L’ensemble est probablement remonté dans la première moitié du 17e siècle. Le clocheton date de la fin du 19e siècle. En 1974, la chapelle est restaurée : la charpente et la couverture sont refaites, les pignons découverts à l’origine sont alors rehaussés et couverts. Le lambris intérieur qui recouvrait la charpente n’a pas été reconstitué. La chapelle est de plan rectangulaire à nef unique et chevet plat aveugle. Elle est édifiée en moellon de granite et de schiste tandis que l’élévation ouest est en pierre de taille. Le sol est recouvert de dalles de schiste. Un enduit ciment moderne recouvre une partie des murs à l’intérieur. La porte sud en arc brisé sur chapiteaux et colonnettes est très comparable à celle de la chapelle Saint-Fiacre.

ST Thuriau

Le pardon autrefois très fréquenté de Saint-Thuriau a nécessité la reconstruction de la chapelle en 1885, à l’emplacement d’un ancien édifice. Le culte de la Vierge semble l’avoir emporté sur celui du titulaire. La chapelle est connue pour garder les restes de Claude Lorcy, chef chouan de la région de Baud. Une dalle située dans le choeur porte l’inscription suivante « Ici repose Claude Lorcy dit l’Invincible ». Lors de la reconstruction de la chapelle, l’abbé Carel recteur, procéda à la reconnaissance du corps de « l’Invincible ».

 

ST Corentin

L’ancienne chapelle Saint-Corentin fut reconstruite au XVIIème siècle, cet édifice était signalé en 1930. Aujourd’hui, il ne reste qu’une fontaine.

Restauration de la Chapelle de ST Adrien

A travers ce book en deux parties, vous pouvez suivre l’évolution de la restauration de la chapelle Saint-Adrien.
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Book St-Adrien à feuilleter

Book St-Adrien 2ème partie à feuilleter